Ce relevé des registres paroissiaux est vieux de près de trente ans. À l’époque, il n'y avait évidemment pas ou peu d'internet, et surout les Archives Départementales n'étaient pas accessibles par cette voie. Il fallait se rendre sur place pour lire les microfilms ! Par chance, et grâce à la pugnacité de la municipalité, Ferrières possédait toujours un des deux exemplaires des registres paroissiaux. C'est donc Christiane, ma tendre épouse, qui s'est chargée de transcrire, au dos de mes vieux cours polycopiés, les actes figurant sur ces registres. Il ne me restait plus qu'à numériser l'ensemble. J’ai ensuite pris un grand plaisir à reconstituer les familles qui vivaient à Férrières au XVIIIe siècle.
Je ne pensais pas un seul instant rendre public le résultat de ces travaux, les réservant à un usage personnel. J'ai donc « simplifié » un peu les choses au niveau de l'écriture des noms et des prénoms. Je savais, d'expérience, que deux graphies différentes ne signifiaient nullement deux familles distinctes. En particulier, pour la famille Lécaillet, dont le nom s'écrit, suivant l'humeur et la fantaisie du clerc, Lécaillet, Lecaillet, Lescaillet voire Lécaillé ou Lescaillé, je n'ai conservé que la graphie Lecaillet. N'ayant pas le courage de tout revoir, je vous livre l'ensemble en l'état…
Pour chaque acte et chaque fois que c'est possible, je donne le lien pour consulter la version disponible aux Archives Départementales. Il faut néammoins se rappeler que les données présentées sont celles de l'exemplaire resté en mairie. Aux archives vous trouverez quelques actes antérieurs à 1685 qui ne sont pas disponibles à Ferrières. Par contre, l'année 1717 ne figure pas curieusement, dans la version mise en ligne par les Archives Départementales. Vous devrez me croire sur parole… ou venir vérifier sur place !
Je dois encore avouer que l'illustration placée en haut de page est tout à fait anachronique. L'église que vous reconnaissez sur cette carte postale ne fut construite que près de quatre-vingt ans après la création, au 1er janvier 1793, des premiers Officiers d'état civil. Ce sont eux qui vont remplacer les curés dans la rédaction des actes. Avant 1868, il y avait bien une église à Ferrières, mais elle se trouvait à l'interieur du parc du château et les habitants, hors le châtelain et sa famille, n'y accédaient que par un petite porte latérale. Vous pouvez retrouver cette situation a Saveuse où l'église est, elle aussi, à l'intérieur du parc du château !
L'actuelle rue Paul Jumel fut également créée à l'époque de la construction de la nouvelle église.
Ci-dessous, voici une vue du château et de la ville, ainsi qu'on appelait alors l'actuelle place Jean de Tourtier. Elle permet de situer approximativement l'ancienne église ; la nouvelle sera construite en bas à droite.